La forge de la vie (F.J.Bianconi)


« L’Italie mussolinienne revendiquait la possession de la Corse selon le slogan « Corsica, savoia, Tunisia a noi ! »

Le 11 novembre 1942, 80.000 soldats italiens dont des « chemises noires », bras armé du fascisme italien, déferlèrent sur la Corse. Viendront s’y ajouter 14.000 Allemands de la brigade SS Reichsfürher, qui entreprirent de chasser les Juifs de l’île. Si les Italiens n’étaient pas fascistes dans l’âme, les Corses l’étaient encore moins : pas un seul juif ne fut déporté. La population les cacha.

Albertu, le forgeron du village de Calenzana, fut de ceux-là, résistant et participant à l’opération de récupération des 33 tonnes d’armes débarquées du sous-marin Casabianca sur la plage de Saleccia. Non sans anicroches, il est impliqué dans la mise en lieu sûr des armes destinées à la région de Balagne.

En Corse à cette époque, la croyance religieuse accompagne avec ferveur les relations. Ainsi, Albertu né sourd et muet recouvra ses facultés grâce à la Santa. Le 4 octobre 1943, la Corse est le premier territoire français libéré par la résistance corse avec l’appui du 1er corps d’armée venu d’Alger et des troupes italiennes ; les divisions Friuli et Cremona s’étant retournées contre leur allié allemand. »

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