Les mémoires d’Edmond Simeoni (A.Chabanon)


Edmond Simeoni s’est éteint le 14 décembre 2018 à l’hôpital d’Ajaccio. Médecin, humaniste, défenseur intransigeant de la démocratie et des droits des peuples, le père du nationalisme corse contemporain est resté pour beaucoup l’homme d’Aleria. Celui qui en août 1975, avait occupé une cave viticole dans la plaine orientale de l’Île, osant, le premier, défier l’Etat français. Le sang avait coulé, malgré lui, et il ne se l’était jamais vraiment pardonné.

Il y à quelques mois, à l’automne, « le docteur » avait accepté de remonter le temps et de rassembler ses souvenirs. L’heure était venue de raconter un parcours hors norme dans ce qui serait, disait-il non sans fierté, l’ouvrage des ses Mémoires. Au fil des pages s’y déploient une vie préoccupée par l’équité, où ses nombreux combats prennent tout leur sens : l’environnement, les fraudes, la corruption, la justice sociale et le respect de l’autre…

Edmond Simeoni est mort quinze jours après la dernière rencontre avec l’auteur.

 

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