Le 9 septembre 1943, la Corse se libère. La situation stratégique de l’île au coeur de Méditerranée occidentale en faiot la clé de voute des plans alliés.
Elle se couvre ainsi de 17 camps d’aviation qui lui valent le surnom affectueux d’ USS Corsica, selon la dénomination des bâtiments aéronavals américains.
Des milliers de jeunes combattants de toutes nationalités découvrent l’île. Pour les aviateurs américains c’est aussi le premier contact avec la vieille Europe.
Réunis ici, les témoignages, les souvenirs, les photos des bombardiers des camps de Migliacciaru, Alisgiani, Sulinzara et Ghisunaccia offrent une plongée inédite au coeur de la seconde guerre mondiale.
Avant de lire ce bouquin, je ne m’imaginais pas la place qu’avait prise la Corse durant ce deuxième conflit mondial. Une véritable plaque tournante d’où bien des missions importantes sont parties. Mais quel contraste entre la population de jeunes soldats aux cigarettes et chewing gum et la population insulaire principalement féminine et usée par le travail qu’elles ont dû accomplir pour remplacer tous ces morts de la première guerre. Un peu comme la relative insouciance des jeunes , parfois très jeunes soldats et la dure réalité de l’île