Le siège de Furiani (M Piazza)


furiani (Large)

« se tu si bravu vai in Furiani »

« Si tu es brave, va à Furiani », proclamaient en 1763 les Génois, en promettant une grande récompense au premier d’entre eux qui ! planterait leur drapeau sur les murs de Furiani.
Au temps de Pascal Paoli, général de la nation corse insurgée contre Gênes, la possession du village fortifié de Furiani permet de contrôler l’existence de Bastia, la capitale génoise dans l’île.
Aprement disputé, pris et repris, incendié deux fois, deux de ses églises détruites pour l’exemple, Furiani va être assiégé six fois au cours du seul XVIIIème siècle, entre 1731 et 1768.
Pendant l’été de 1763, au cours du siège le plus long et le plus rigoureux qu’ait connu le village, Orsu Santu, venu depuis Bastia en quête d’aventures aux côtés du général, entre en communion avec son destin, sa nature et son temps, le temps des jeunes soldats. C’est par sa rencontre passionnée avec Fiordalice et à travers aventures et combats qu’il va accéder à l’âge d’homme en apprenant par lui-même ce que signifient l’amitié, la mort, l’amour et l’éternité. Un roman historique véridique, (entièrement fondé sur des lettres, -notamment celles de Pascal Paoli qui préside souvent sur place à la défense du village-, des journaux, -particulièrement celui d’Alerius Matra qui l’assiège pour le compte de Gênes-, et des archives d’époques), qui nous restitue au jour le jour une Corse du XVIIIème siècle à la recherche d’un destin propre face aux convoitises européennes.
Ses héros, qui véhiculent l’âme profonde de la Corse, vous deviendront très vite tellement proches que vous les entendrez encore vous parler en amis longtemps après que ce soit tournée la dernière page…

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